Même si le temps ne guérit pas toutes les blessures, Charlie va rapidement se rendre compte qu’avec deux hommes motivés et déterminés à le reconquérir, il parviendra à trouver le bonheur d’une manière inattendue...
Adolescent, Charlie « Chase » Rhodes tombe follement amoureux de Scott Boone, son voisin populaire et athlétique. Charlie croit rêver quand Scott lui révèle que ses sentiments sont réciproques. Mais tous ses espoirs se brisent lorsque Scott déménage du jour au lendemain.
Des années plus tard, Charlie rencontre Adan Navarro, un homme impétueux et confiant qui lui assure ne rien vouloir d’autre qu’un coup d’un soir. Pourtant, huit mois plus tard, Charlie se rend compte qu’il aime Adan et il est convaincu que ce dernier ressent la même chose envers lui. Mais quand l’occasion se présente de lui dévoiler ses sentiments, Adan prend la fuite.
Le temps passe et la vie suit son cours, mais le jour où Charlie apprend que les deux seuls hommes qu'il ait jamais aimés sont maintenant amoureux l’un de l’autre, son cœur se brise de nouveau. Scott et Adan lui demandent une seconde chance, mais Charlie ne sait pas s'il peut faire confiance à deux personnes qui l'ont blessé si profondément. Même si le temps ne guérit pas toutes les blessures, Charlie va rapidement se rendre compte qu’avec deux hommes motivés et déterminés à le reconquérir, il parviendra à trouver le bonheur d’une manière inattendue...
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PROLOGUE
Charlie « Chase » Rhodes
C'est drôle, quand on est gosse, on croit avoir tout compris à la vie. On est certain de savoir ce qu’on deviendra et fera plus tard. Et pourtant, on n’arrive pas à s’imaginer en tant qu’adulte. Je veux dire, les adultes sont des « vieux ». Et ils disent et font constamment des conneries qu’on est sûr de ne jamais dire ou faire.
Quand je pense à toutes les fois où j’ai prononcé ces mots : « je ne ferai/dirai jamais ça », ça me met mal à l’aise. Parce que vous savez quoi ? C’est tout à fait le contraire qui s’est produit.
Ce matin même, quand je m’apprêtais à emmener les enfants à l'école et qu'ils se battaient entre eux pour une spatule - ouais, je sais - je leur ai dit de ne plus s’adresser la parole l’un à l’autre.…